Hello les filles,
Aaaah, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas parlé couches et bambins par ici ahah ! Mon quotidien de maman est tellement devenu normal dans le sens naturel que je zappe parfois de venir partager avec vous mon expérience de maman de deux enfants rapprochés. Oui, parce que pour celles qui auraient ratées l’info, il y a 1 an, ma petite Elia est née pour notre plus grand plaisir et ainsi agrandir les rangs de notre petite famille…
Je suis devenue maman pour la première fois en octobre 2016. Je suis tombée enceinte rapidement, 6 mois après l’arrêt de ma pilule prise pendant 10 ans. On peut dire que j’ai morflé pendant ma grossesse ! Rien de grave mais un arrêt maladie dès 3 mois de grossesse à cause de contractions. J’étais malade à en vomir plusieurs fois par jour, je ne mangeais RIEN – à tel point que j’ai perdu 10 kilos pendant ma grossesse, j’étais extrêmement fatiguée – je pouvais dormir jusqu’à 18H par jour… Bref, on ne peut pas dire que j’aimais être enceinte ! Je détestais me sentir aussi démunie et épuisée face à mon état de mum-to-be.
On oublie tout…
Je me disais à l’époque que lorsqu’on souhaiterait avoir un deuxième enfant, je ne sais pas si j’en serai capable tellement cet état m’avait fragilisé psychologiquement parlant. Puis, j’ai eu mon bébé – un accouchement de rêve dont je vous parle ici, et là, j’ai oublié ces 9 mois d’enfer. On oublie tout. On retrouve son corps – enfin, presque ahah ! et en plus, on a l’immense bonheur de faire enfin la rencontre de son petit bébé d’amour tant attendu.
Et on oublie. On oublie les nausées, les vomissements, la fatigue, les rendez-vous médicaux, la douleur, le stress… On profite juste de l’instant présent, de son nouveau rôle de maman. Pendant 6 mois, j’étais épanouie de ne m’occuper que de mon petit garçon. Et puis, d’un coup, j’ai ressenti un gros manque. Celui qui vous met la boule au ventre, qui vous rend nostalgique, celui auquel vous ne cessez de penser en permanence. C’est ce qui m’est arrivé quand j’ai voulu un deuxième enfant. Je voulais de nouveau être enceinte, sentir la vie grandir en moi, même si ça devait me couter.
Romain étant partant, j’ai retiré mon stérilet en cuivre – d’ailleurs, il faudrait que je vous parle de ce mode de contraception par rapport à la pilule que je prenais avant, posé seulement depuis quelques semaines et on s’est lancé, avec l’accord de ma gynécologue, dans la conception. Et un mois seulement après, ma petite Elia s’installait au creux de moi, me rendant tellement heureuse. J’ai été malade, fatiguée mais mon corps savait à quoi s’attendre. J’étais déjà passée par là. On peut donc dire que cette deuxième grossesse a été moins pire ahah !
… Et on recommence !
Mais ce que je ne savais pas encore, par rapport à ma première grossesse, c’est cet épuisement permanent que j’allais ressentir au quotidien. Pour ma première grossesse, le papa était à la maison non stop. Pour cette deuxième grossesse, il avait changé de travail et était en déplacement plusieurs fois par semaine. Autant vous dire que s’occuper d’un petit de 1 an qui court partout était exténuant. A tel point que j’en pleurais chaque jour de me dire que j’allais éprouver cette fatigue du lever au coucher. Un vrai calvaire !
BREF ! J’ai fait comme j’ai pu malgré les nombreuses alertes de ma gynécologue. Je suis restée plus d’un mois avec un col ouvert à 2 – en sachant qu’à 3, c’est là que le travail commence. Et puis, le 25 janvier soit 3 semaines avant le terme, ma petite Elia est arrivée comme une fleur. Vous pouvez retrouver le récit de mon accouchement ici. Un accouchement parfait, dans la douleur, mais qui reste mon meilleur souvenir. Elia est une enfant adorable, calme qui demande beaucoup d’attention certes mais c’est normal, c’est un bébé, ma bébé.
Aimer encore plus fort ♥
Quand Elia est née, on avait très peur de la réaction d’Estao. On l’avait préparé pourtant mais on se demandait ce qu’il pouvait bien y comprendre à 15 mois ! Et pourtant… Tout de suite, il s’est montré très aimant et protecteur vis à vis de sa petite sœur. Spontanément, il lui faisait des câlins, voulait la prendre dans ses bras. Elia lui a réservé ses premiers sourires et fous rires… De vrais « faux-jumeaux » comme notre entourage aime les appeler !
Ils ont une complicité indéfectible… pour le meilleur et pour le pire ! Elia commence à marcher et elle aussi, a son petit caractère. Ils se piquent des jouets, se mordent, se taquinent… C’est tellement mignon à voir. La première chose que fait Estao le matin, c’est aller embrasser sa sœur. Leur complicité est si parfaite ! J’espère vraiment qu’elle durera le plus longtemps possible…
Et nous, les parents ?
Mais qu’en est-il de nous, les parents ? Vous le savez, je suis toujours transparente avec vous. Avoir deux enfants rapprochés n’est absolument pas du tout reposant ! On court partout, on est deux fois plus sollicités, c’est deux fois plus de corvées ménagères (linges, ménages…) à tel point que parfois, dans une journée, j’ai juste eu le temps de me poser pour manger et me doucher. Pourtant, je n’ai pas regretté une seule fois un jour de mars vouloir un autre enfant alors que mon premier n’avait que 6 mois.
Des sourires, des rires, des « môôôman » à gogo, des câlins… me remplissent de joie au quotidien. Mon bonheur à moi, c’est de les aimer plus chaque jour et de les voir heureux. Alors, même si en fin de journée, je suis épuisée, je me réconforte en me disant qu’ils vont vite grandir et qu’il vaut mieux que je profite maintenant. Après, ils ne voudront plus de mes câlins et de mes bisous ahah ! La seule chose que je n’avais pas prévu, c’est le fait que lorsqu’on devient parent, il est très facile de s’oublier et d’oublier son couple.
Adieu les moments rien qu’à deux, on n’a plus le temps tout simplement. On tombe dans une routine où les enfants sont une priorité. C’est normal quand on devient parent de passer par là. Mais il est très important aussi de penser à soi et à son couple en s’octroyant des petits moments par exemple, seule ou à deux. Un restaurant, un ciné, une sortie… un weekend c’est un peu plus dur quand on n’a pas les grands-parents pour les garder ! Mais deux petites heures de temps en temps, c’est impératif !
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Et vous les mamans, quel age ont vos bambins ?
Des bisous ♥
Observer la complicité entre ses enfants, comme celle qu’ont les tiens, ça n’a pas de prix je pense. Ça doit, à chaque fois, faire déborder d’amour ton coeur de maman.
Super billet en tous cas !
Je suis maman de jumeaux de 3 ans, d’un petit gars de 15 mois et j’attends leur petite soeur pour le mois de juin. Les enfants rapprochés c’est du sport, une épreuve physique et mentale. Mais lorsque je vois mes garçons si complices, je me dis que nous avons de la chance. Et puis comme ça, une seule fois dans le couches sans pause, et après, on respire pour de bon !
et bien nous un premier né en février 2016. Il va donc avoir 3 ans. si je commente c’est que je me suis retrouvée dans le début de ton article…dès le 4ème mois même j’étais prête pour en refaire un. Un manque de fou. Puis je suis tombée en dépression post-partum violente donc il n’en était plus question. Puis je m’en suis sortie et l’envie de fou est revenue mais le chéri n’était pas prêt…faut dire que la dépression l’avait refroidi. Alors il a fallu que je ronge mon frein. Maintenant je rêve de ce second bébé même si bien sûr comme tout le monde j’ai quelques inquiétudes. En tout cas tu as une belle famille 🙂
Nous avons trois enfants qui ont 13 et 20 mois d’écart (3 ans, 2 ans et 4 mois). Hé bien personnellement (et étonnament?) j’ai trouvé ça beaucoup plus facile le premier écart que le second! Avec 13 mois nous avions 2 bébés qui avaient des besoins assez proches. Physiquement c’est une épreuve mais logistiquement c’est plus simple. 20 mois c’est une autre paire de manches. Un petit bébé et un petit grand qui devient de plus en plus autonome tout en ayant toujours besoin d’aide mais en la refusant #terribletwo
Dans tous les cas, aucun regret, 3 enfants en 3 ans c’est une belle aventure qui remplit notre foyer d’amour et de rires.
J’ai également une fille et un garçon, Savannah et Théo. La puce a 5 ans alors que mon petit chou est né il y a deux ans. Ils ont donc trois ans d’écart et j’avoue que ça me ravit, car ils sont complices et grandissent ensemble. Par contre, c’est parfois difficile de gérer deux enfants en bas-âge surtout lorsqu’ils font des bêtises.