Oui, c’est moi… Non, je n’ai pas channnngéééé (ou presque !). Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous savez sans doute -et ce n’est pas les photos et les stories qui manquent ! que j’ai accouché de mon petit bonhomme le mardi 18 octobre. Depuis, je profite de chaque instant dans ma nouvelle bulle, celle de maman. D’où mon absence ces derniers jours. Mon fils est un petit garçon qui demande beaucoup d’attention et qui, concrètement, ne fait pas de siestes l’après-midi et de petites nuits -merci les coliques ! Bref, j’ai réussi à m’octroyer quelques heures pour revenir ici et vous raconter cet événement tant attendu -et tant redouté qu’a été mon accouchement…
Pour être honnête, j’ai longtemps hésité à vous raconter cet épisode si intime de ma vie. Alors, pourquoi finalement le faire aujourd’hui ? Tout simplement parce qu’il y a quelques jours, en discutant avec la jolie Léna du blog Histoires de filles -une mum to be pour 2017 que je félicite encore une fois pour cette merveilleuse nouvelle ! ;), on échangeait sur notre expérience de la grossesse. Et qui dit grossesse dit fatalement accouchement si tout se passe bien. Comme pour Léna, j’ai redouté l’accouchement. J’imaginais des tas de scénarios avec des complications plus invraisemblables les unes que les autres. Il faut dire aussi que certains « témoignages » plus ou moins chaotiques que l’on peut trouver sur le net n’aident pas les futures mamans. J’ai moi-même énormément angoissé pendant ma grossesse pour finalement décider de ne plus en lire ou en regarder…jusqu’à ce que je vive ma propre expérience. Expérience qui s’est relativement bien passée pour une première grossesse d’où mon envie de la partager et de, peut-être, rassurer certaines d’entre vous qui attendent un heureux événement ou qui envisageraient de connaitre ce bonheur.
Le 17 octobre, date du terme présumé, je vous faisais part de ma grande impatience sur Instagram. Apparemment, ma prière a été entendue puisque le travail a commencé dans la nuit du 17 au 18 octobre. Il faut dire que j’avais un col ouvert à un bon gros doigt et un bébé qui appuyait sur ce dernier depuis mes 6 mois de grossesse. Autant vous dire qu’il était sur les starting block ! Mais finalement, il est resté au chaud jusqu’à la 41ème semaines d’aménorrhée + 1 jour. Pour aider le travail, j’avais mis le maximum de chances de notre côté, entre autre, grâce à l’homéopathie et à l’acupuncture. En tout cas, uniquement des méthodes 100% naturelles, j’ai vraiment insisté pour pratiquer des méthodes dites douces pour la maman et le bébé.
Pour celles qui se poseraient la question, l’acupuncture a été plus ou moins efficace. Après deux séances d’une demi heure chacune, mon petit bonhomme s’est bien engagé dans la bassin afin de faciliter la sortie et appuyer sur le col sollicitant les contractions tant attendues. C’est donc le 18 octobre à 1H du matin que j’ai perdu le bouchon muqueux. Certaines diront que cela ne veut rien dire mais je savais, au fond de moi, que c’était un signe d’un début de travail. Je me suis donc couchée comme chaque soir, attentive au moindre signe de travail. A 3H, les premières contractions de travail se sont faites ressentir. Totalement gérables, je me suis recouchée. Mais à 4H, elles commençaient à s’intensifier. Essayant de me recoucher, en vain cette fois-ci, j’ai patienté une demi-heure dans mon lit pour voir si ça passait. Ne voyant toujours pas de changement, j’ai appliqué ce que j’avais appris lors de mes cours de préparation à l’accouchement: prendre un bain et du spasfon et attendre au moins 2H pour voir l’évolution des contractions. D’abord toutes les 6 à 7 minutes, elles se sont intensifiées toutes les 4 à 5 minutes.
Je savais qu’après 2H de contractions et ce, toutes les 5 minutes, il était temps de prendre la route, direction la maternité située à 10 minutes de chez nous. Mais avant le grand départ, j’en ai profité pour me prélasser encore une dernière fois dans un bon bain chaud, me laver les cheveux et m’épiler – oui oui, complètement zen la nana ! Je me suis habillée, coiffée toujours en contrôlant ma respiration afin dé gérer les passages liés aux contractions et j’ai enfin décidé de réveiller mon chéri. Et c’est à 6H30 du matin que nous avons enfin décidé de prendre la route puisque mes contractions commençaient à gravement s’intensifier, passant à 3 à 4 minutes d’intervalles.
Arrivés à la maternité, j’ai encore du patienter une demi-heure avant d’être examinée et je commençais à clairement moins faire la maligne mais je gérais toujours plus ou moins bien la douleur grâce à la respiration. A 7H, la sage femme m’annonçait ce que je voulais entendre: le travail avait bel et bien commencé puisque mon col était ouvert à 3 ! Direction la salle de naissance. Elle m’a proposé la péridurale d’emblée mais vu que j’arrivais à gérer la douleur, j’ai préféré attendre encore un peu. Elle nous a donc laissé mon conjoint et moi-même seuls. A 9H, ça devenait compliquer, un peu moins gérable. J’ai donc demandé à la sage-femme de m’examiner et bonne nouvelle, j’étais ouverte à 5 ! Dans le doute d’un travail qui pouvait s’accélérer à tout moment, j’ai préféré demander la péridurale -LA chose qui me faisait le plus peur !
Et encore une fois, tout s’est bien passé. Je n’ai absolument rien senti et pourtant, j’étais la dernière patiente de l’anesthésiste qui finissait son tour de garde, avec moi donc ! La phobique des aiguilles que je suis, j’appréhendais tellement ce moment. Je rappelle quand même que je n’ai jamais été hospitalisée et encore moins opérée…Le monde hospitalier, cette grande inconnue ahah ! Après avoir attendu au moins une bonne vingtaine de minutes que le produit fasse effet -et que la sage femme ramasse mon vomi (oui les nausées et vomissements sont des effets secondaires de l’anesthésie, je ne le savais pas jusqu’à ce que cela m’arrive –‘), j’ai pu enfin finir ma nuit et dormir deux heures avec mon conjoint. Vers 11H, la sage femme est revenue pour m’annoncer que j’étais dilatée à 9 ! Moi qui avais peur que la péridurale ralentisse le travail, ça a eu l’effet inverse !
Une demi-heure plus tard, elle m’annonçait que j’étais à dilatation complète et qu’il était temps de pousser. Le souci majeur était que je ne sentais plus rien. Redoutant avoir mal lors de la délivrance, je n’avais pas cessé d’appuyer sur la pompe qui délivrait le produit anesthésiant. Je ne sentais pas le bébé pousser et encore moins les contractions. Malgré ce petit hic, les sages femmes m’ont guidée pour pousser et en 20 minutes, bébé était là ! Je me souviens avoir poussé, encore et encore, les sages femmes me poussant à me dépasser à chaque poussée. La menace de l’épisiotomie a du faire son effet car au bout de je-ne-sais-combien-de poussée, mon bébé était là. Tout vert. Oui tout vert car le méconium (c’est à dire les selles du nouveau né) s’est répandu alors qu’il était encore dans mon ventre. Il ne fallait pas trop tarder à le sortir ce petit bout de chou ! Entre le vomi, le sang et les excréments de bébé, l’équipe médicale a carrément décidé de le laver pour finalement m’apporter quelques minutes plus tard ma petite crevette de 2,990 kg et de 48 cm (au lieu des 3,500 kg et 51 cm prévus initialement !).
Sincèrement, et sans tomber dans le cliché, j’étais sur un petit nuage. Je ne sentais même pas la sage femme me recoudre –quelques points ont été nécessaires suite à une petite déchirure interne et externe. La péridurale aidant, je me sentais comblée. Et même après la disparition de l’effet du produit, je suis restée émerveiller par mon petit bonhomme, sorti tout droit de mon ventre. Je voyais enfin après 9 mois d’attente, ce bébé que j’avais tenté d’imaginer, sans succès.
Le mardi 18 octobre 2016 à 12H21, je rencontrai mon fils. La plus belle rencontre de ma vie, avec celle de son papa.
L’après s’est tout aussi bien déroulé. J’ai pu marcher 3H après mon accouchement malgré cette sensation d’engourdissement dans la jambe droite. Le séjour à la maternité s’est bien passé mais il a été bien trop long puisqu’il a duré 6 jours -mon petit loulou ne prenait pas assez de poids pour un bébé allaité mais ça, c’est une autre histoire ! 😉
Voila les filles, ce récit d’accouchement somme toute banal est terminé.
J’espère qu’il pourra aider certaines mamans angoissées à relativiser
car contrairement à ce que peut dire Florence Foresti dans ses sketches
sur la maternité, je re-signe tout de suite avec grand plaisir !
J’espère qu’il pourra aider certaines mamans angoissées à relativiser
car contrairement à ce que peut dire Florence Foresti dans ses sketches
sur la maternité, je re-signe tout de suite avec grand plaisir !
Je vous embrasse et vous dis à très bientôt pour de nouveaux articles beauté…mais pas que ! 😉
Je n'ai pas encore eu l'occasion de te le dire, mais félicitation ! Et bienvenue au Bébé ?
Mon accouchement ne s'est pas passé comme je l'espérais, dommage. Je ne garde pas de bon souvenir sauf la rencontre avec ma Puce après 37hrs de travail (elle était coincée par le cordon, deux fois autour du cou) ? Un peu dégoûtée car je suis restée 30hrs sans intervention d'une équipe médicale et je m'en sortais super bien… Enfin, je retenterai pour le suivant ? Au final, Erika va bien, c'est tout ce que je demandais.
C'est gentil d'avoir partagé ton expérience. Je ne l'ai pas fais car j'avais peur qu'on me dise que je me plains ? Et pas besoin de faire peur aux gens, certains accouchements se passent bien, hin.
Bonne journée !
Félicitations et bienvenu à Bébé !
Félicitations ma belle
C'est vrai que c'est rassurant de lire des récits d'accouchements qui se passent bien, une de mes meilleures amies n'a pas eu cette chance lors de l'accouchement de sa poupée en septembre 2015 :/ En tout cas félicitations minette, vraiment ♥ Beaucoup de bonheur dans cette vie à 3 !
félicitations à toi ma belle et bienvenue à ton petit bout de chou.
j'espère que mon accouchement se passera tout aussi bien et surtout je croise les doigts pour ne pas avoir d'épisio.