Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, j’ai entamé le 17 septembre mon dernier mois de grossesse. Nostalgie, impatience, inquiétude(s)… ces derniers jours sont un méli-mélo de sentiments plus contradictoires les uns que les autres. A tel point que j’ai carrément décidé d’en faire un article ahah ! Avec ses joies et ses peines, il faut bien avouer que la grossesse regorge de paradoxes -et croyez-moi que pendant ces 9 mois, il y en a à la pelle !
Enfant unique, avant même d’être enceinte, j’ai été très peu entourée par les bébés. C’était un monde complètement à part pour moi. Même quand mes propres amies ont commencé à fonder leur famille, rien de tout cela ne m’intéressait. Puis, 10 ans d’amour ont fait qu’une envie commune s’est installée, celle de fonder notre propre famille. Bref, après être revenue brièvement sur les motivations de notre future vie à 3, parlons des débuts…
Après avoir appris la bonne nouvelle, les symptômes plus ou moins difficiles à gérer, propres à la grossesse, s’installent. Nausées, vomissements, malaises, fatigue extrême… non, ce n’est ni la gueule de bois ni la grippe intestinale qui s’est emparé de vous. Chaque grossesse est différente d’une personne à une autre. En ce qui me concerne, cette gueule de bois puissance 1000 a duré 5 mois plein. A tel point que passer mes journées sur le trône de fer m’a fait perdre 10 kilos le premier trimestre. Inutile de préciser qu’aller au travail était une vraie torture. Je passais mes weekends à dormir 12 heures et le reste du temps, je faisais de grosses siestes. Plus envie de me maquiller ou de m’habiller, juste l’envie de dormir. Je m’endormais même en conduisant. J’arrivais tout juste à me doucher. A la fin du premier trimestre, alors que toutes mes amies et collègues me disaient que tous ces « petits » désagréments allaient enfin cesser, d’autres maux sont venus se greffer à un quotidien déjà pesant à vivre.Non seulement, je ne disais pas au revoir aux vomissements, malaises & co mais j’accueillais bien malgré moi sciatique et contractions. Ma gynécologue a préféré arrêter là les dégâts et me mettre au repos. Naïvement, je pensais que ça me permettrait d’aller mieux… La bonne blague ! A part dormir et dormir encore et encore, à longueur de temps, je continuai à m’alimenter très peu, à vomir et à me sentir coupable d’avoir des contractions aussi tôt alors que je faisais tout ce que ma gynécologue me disait de faire. La seule chose qui me donnait le sourire était les échographies mensuelles où je pouvais voir mon bébé et entendre son petit cœur battre. Le soutien inconditionnel du futur papa a été aussi très bénéfique.
Cet adage ne peut pas être plus vrai ! Quand je voyais des connaissances s’extasier devant les babillages de leurs nourrissons, je ne pouvais m’empêcher de penser que je ne serai jamais comme ça, JAMAIS ! Alors, je vous rassure, ce n’est toujours pas le cas mais depuis que j’ai appris que j’étais enceinte, j’ai revu mes priorités et ce, sur tous les plans. Adieu commandes Séphora, bonjour colis remplis de couches, langes, bodys shoppés à petit prix -mes pensées vont au livreur de chez Amazon qui m’a réveillée livrée tant de fois ♥ Bref, mon petit haricot que j’ai vu grandir au fil des échographies est devenu ma priorité number one. Moi, avant, qui ne comprenais pas comment on pouvait s’extasier devant une photo en noir et blanc représentant un fœtus où on ne voit rien la plupart du temps, désormais, je n’ai pas honte de reconnaitre que je me ballade en permanence avec l’échographie du deuxième trimestre de mon fils dans mon portefeuille – on le voit bailler, il est troooop mignon ♥-♥ #instantgnangnan. Bref, je suis devenue un vrai chamallow quand il s’agit de mon fils ma bataille.
Pour celles qui me suivent sur les réseaux sociaux (@julieetsesfutilites), vous savez peut-être que j’ai atteint le tant attendu neuvième mois de grossesse. Baby boy ne devrait donc plus tarder. Alors, quand j’entends cette fameuse phrase, celle que l’on sort à toutes les mum to be qui approchent de leurs termes: « Vous devez être impatiente à l’idée de tenir votre bébé dans les bras ! », c’est un petit oui qui sort de ma bouche… Bien sûr que j’ai hâte de mettre mon enfant au monde mais la peur de l’accouchement, la tristesse de perdre mon gros bidou et de ne plus sentir mon fils remuer en moi… sont d’autant de raisons qui font que je suis partagée.
Le fait est que je sois nostalgique de nature n’aide pas non plus. Pour ne rien oublier de ces neuf mois, j’ai commencé un livre de naissance pour mon petit haricot et pour moi, une sorte de journal de bord où je raconte mon expérience de la maternité. Je sais que j’aurai besoin de me remémorer ces moments uniques qui ont marqués ma grossesse parce que je sais d’avance que ces neuf mois passés exclusivement avec mon fils vont terriblement me manquer. Même si je compte bien avoir d’autres enfants, chaque grossesse est unique et je suis lucide sur le fait que je ne revivrai plus jamais celle-ci.
Je vais me taire sur les innombrables changements d’humeurs, d’envies et compagnie qui ont rythmés ma grossesse ! -merci les hormones ahah 😉 J’aurai quand même une pensée pour mon chéri, celui avec qui je partage ma vie depuis 10 ans, qui me supportait déjà au quotidien et qui a du être à la hauteur pendant ces neuf mois. Si bien qu’il a pris à son entière charge toutes les tâches et petits tracas du quotidien, qui était présent pour partager chaque moment de ma grossesse (de la prise de sang mensuelle aux visites chez la gynécologue). Ce n’est pas mon accouchement mais notre accouchement. Un futur papa hyper investi qui a hâte de rencontrer son petit bout de chou !
Je vais conclure cet article en vous disant que je n’ai pas connu plus contradictoire que la grossesse. La découverte de cette merveilleuse nouvelle est elle-même faite de contradictions. La joie, l’appréhension, le doute… sont d’autant de sentiments qui se mélangent dans un feu d’artifice explosif. Une chose est sûre, ma vie a été irrémédiablement chamboulée en ce dimanche 30 janvier 2016 quand j’ai découvert ce petit + sur le test de grossesse…
N’hésitez pas à me rejoindre sur Twitter et Instagram pour suivre mes futures aventures de jeune maman…
Des bisous ♥
comme je te l'ai dit sur twitter c'est un bien bel article, je m'y reconnais aisément.
Et les petites chaussures sont trop mignonnes.
Magnifique article, et tellement vrai. Je me retrouve dans pleins de petites choses que tu as écrites notamment les commandes pour bébés qui ont remplacé les commandes sephora et le livreur amazon mon meilleur ami du moment XD Faut dire que leur ventes flashs sont hypers chouettes 🙂
Pour ce qui est de la nostalgie elle est la. Etre enceinte me manque, sentir mon bébé dans mon ventre me manque, être toute fière de mon bidon me manque. C'est tout a fait normal je pense.
Et our ce qui est des contradictions la plus importante concerne l'accouchement. Tellement impatiente d'etre à ce jour et en même teps tellement effrayé par le simple fait de devoir accouché.
Ahh lala,
Chouette article,
Je surveille tes réseaux en pensant à toi je me dis que ça ne devrait pas tarder m! En tout cas je te souhaite le plus bel accouchement et pleins de bonheur pour ta petite famille <3
Gros bisous